Une BD culte : La marque jaune d'Edgar P. Jacobs (1956)
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Voici mes trois monuments de la ligne claire belge préférés : Le Lotus bleu d'Hergé (1934), La marque jaune (1956) d'Edgar P. Jacobs et La griffe noire (1959) de Jacques Martin ...
A presque 78 ans, je ne me lasse pas de relire ces ouvrages dont j'a bien entendu les collections complètes, ici, dans ma saison du Lot-et-Garonne, je ne m anque pas un été sans en relire une grande partie.
Car dans ma tête, je me suis arrêtée à l'âge de 13 ans et j'ai décidé de laisser le curseur de mes enthousiasmes à ce moment de ma préadolescence.
Enfin revenue dans ma maison au calme, je viens de relire cet opus que les spécialistes décrivent comme le meilleur de la série des aventures de Blake et Mortimer. Publié en 1956 ... les technlogies sont naturellement dépassées, mais les poursuites et les décors sont fantastiquement rendus, la description déjà bien entamée du personnage principal, tout à fait efficace.
Troisème aventure des héros so british Blake et Mortimer, après "Le secret de l'espadon" et "Le Mystère de la grande pyramide". La bande dessinée a commencé de paraître en 1956 en quatrième de couverture du Journal de Tintin. C'est de l'avis des spécialistes le meilleur album de toute la série, et je suis moi aussi de cet avis depuis plus de 30 ans.
L'épisode se déroule à Londres, juste avant Noël : il pleut, il fait froid, le brouillard envahit les quartiers de Bloomsbury, les quais sinistres du côté de Limehouse Docks.
Un mystérieux personnage nargue Scotland Yard par des exploits de plus en plus audacieux : le vol de la couronne de l'Empire britannique, l'enlèvement de personnalités comme le rédacteur en chef d'un journal, un professeur de médecine, un juge ...
Toutes les techniques modernes (de l'époque) d'écoutes clandestines, de protection individuelle lui permettent de filer entre les doigts de la police comme de Francis Blake, missionné par le MI5, et du professeur Philip Mortimer, son ami. Le Premier Ministre s'en émeut, l'affaire devient politique.
Une réflexion sur le rôle de la science, et l'hubrys de ceux qui se considèrent comme supérieurs à tous les autres ...