On se croirait déjà en novembre ...
Des jours qui inexorablement raccourcissent, une température qui n'autorise nullement la baignade, pas de pluie mais un ciel chargé de nuages gris foncé ...
Qu'est-ce donc que cet été pourri ?
On doit rester claquemuré et enclencher le chauffage dès le matin pour jouir d'un confort minimum ... C'est frustrant.
Heureusement qu'il reste la lecture, les séries télévisées disponibles ad libitum sur les plate-formes diverses et variées et les jeux de société.
Seuls nos deux plus jeunes garçons profitent visiblement de leur retrouvailles. Dorian (bientôt 14 ans) et Benjamin (13 ans en janvier prochain) s'entendent à merveille.
Chaque jour, ils parcourent à pied la distance (environ 3 km) qui sépare notre maison du centre du village. Aller facile mais un retour, en forte montée. Dans l'intervalle, ils jouent au basquet. Du vrai sport dont ils comptent le nombre de pas (environ 13000 à chaque virée).
Au vrai, à part pour les repas, on ne les voit presque pas, ce qui me laisse à penser qu'ils ne s'ennuient pas.
Au deuxième jour de leur cohabitation, Grizou et Pim's se regardent encore en chiens de fayence.
Un progrès toutefois : Grizou se cache dans la maison - il a des repaires très bien camouflés dans les armoires ou entre le mur et un placard, ou encore sur le radiateur derrière le rideau ...) et non dehors, mais il évite soigneusement la présence de la remuante petite Boston terrier pourtant si amicale.
Finalement, nous aurons cet été vécu un confinement volontaire, attendant chaque jour une température plus clémente, en regardant sur les chaînes d'information en continu les catastrophes se bousculant les unes après les autres : la pandémie dramatique dans les Outre-mers, la prise de pouvoir des Talibans à Kaboul, les incendies de pinèdes dans les massifs des Maures et de l'Estérel, le tremblement de terre et la tempête tropicale en Haïti.
Soyons lucides : on n'est pas si mal dans notre maison reculée ...




