J'avais choisi un milieu de semaine pour revenir en train à Paris en période plus creuse ... sans avoir remarqué que c'était hier l'ouverture des jeux paralympiques. Je n'avais pas non plus prévu que notre TGV, parti d'Agen, serait tombé en rade en gare de Bordeaux-Saint Jean.

Une heure à attendre une nouvelle rame, sous une verrière nullement assombrie, entre 15h et 16 h de l'après-midi. Un train essentiellement composé de "vieux" et de mamans solo avec bébés. C'est là qu'on apprécie de pouvoir prévenir de ce retard ma fille Anne-Christine qui m'avait proposé de venir me chercher à la gare.

Regagné mon nid habituel ... mais quelques hésitations pour retrouver toutes mes routines. Juste le temps d'ouvrir le courrier avant de regarder la cérémonie d'ouverture des jeux paralympiques ...

Une pensée émue pour tous ces athlètes dont un nombre significatif ont été mutilés par les guerres, soit au combat, soit par des mines... Une vision de l'éternelle question du pouvoir, car ce sont toujours les plus innocents qui souffrent.

Emotion lors du passage de la délégation ukrainienne : ovation et tout le monde se lève dans la tribune officielle.

Heureusement que cette soirée ne fut pas pluvieuse.

Haut les coeurs pour tous ceux qui se transcendent par le sport !