Adieu à Françoise de ma jeunesse
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Elle a donc fini de souffrir, cette femme devenue à 18 ans icône de la chanson et de l’élégance françaises.
Une silhouette fluide, une voix douce et sensible reconnaissable entre toutes, exceptionnelle, un talent d’auteur-compositeur qui n’a jamais vieilli, une trajectoire artistique internationale impeccable, telle était, en toute originalité, Françoise Hardy qui a quitté ce monde de douleurs.
Pour moi, une sorte de grande sœur – elle était plus âgée que moi de moins de trois ans – pour laquelle je me dépêchais de rentrer du lycée pour l'écouter sur Europe numéro 1 et l’émission quotidienne de Daniel Filipacchi à 17 heures : « Salut les Copains. »
Eh bien oui, moi aussi, j’étais Yé-yé et je connaissais par cœur les paroles de ses chansons …
Image de la jeune fille « bon chic – bon genre », ce qu’elle ne fut pas tout à fait. Mythique, éminemment talentueuse, inoubliable donc.
Toute ma jeunesse enfin, mais je sais que je la rejoindrai bientôt et qu’elle est enfin délivrée de ses douleurs, elle qui clamait son désir d’en finir depuis plusieurs mois.
Quelle repose en paix désormais, mais toujours dans nos mémoires.